Addict à la route

Certains ne jurent que par les vitamines et les anti-dépresseurs. En ce qui me concerne, quand j’ai un coup de mou, je ne prends rien de tout cela : je prends la route. Sans même savoir où je vais. Et ça fait un bien fou. Mon entourage ne comprend pas toujours, mais je peux vous garantir que pour peu qu’on aime conduire, c’est un remède incroyablement libérateur. Vous pouvez sentir vos muscles se dénouer un à un et votre moral remonter en flèche. Le mois dernier, par exemple, ma femme et moi avons eu une soudaine envie de prendre la route pour profiter de ses vertus curatives. Un triste événement s’était produit dans notre entourage, et pour la faire simple, ça nous avait fortement atteints. Bref, nous avons décidé d’effectuer un road trip à Boston, afin de nous changer les idées et prendre du recul sur les événements. Ca peut vous paraître étrange, surtout si conduire est pour vous synonymes d’embouteillages et de stress, mais en ce qui me concerne, ça me décontracte autant qu’un myorelaxant. C’est tellement agréable que souvent, je rêve de lâcher mon boulot pour devenir camionneur. Je sais que c’est un peu ridicule, mais j’aurais adoré passer ma vie sur la route. C’est carrément une drogue, parfois : plus je conduis, et plus j’ai du mal à décrocher. Même après une journée entière sur la route, il me tarde d’être à demain pour pouvoir recommencer. Vous voyez le genre. Le plus étrange, c’est que mon épouse est aussi addict, et en plus est addict dans son rôle de simple passagère. Elle adore être conduite comme une princesse et ne pas avoir à prendre le volant.
Le plus délicat, en fin de compte, c’est de prendre le chemin du retour. Quand je prends la route, je voudrais pouvoir conduire sans jamais m’arrêter. Lorque je roule, je comprends ces individus qui sont sortis se promener et que leur famille espère toujours voir rentrer dix ans plus tard. Heureusement que ma femme veille au grain pour me rappeler tout ce que je raterais en suivant un tel chemin !
Sinon, je vous conseille chaleureusement ce road trip à Boston. Je ne connaissais pas, mais c’est vraiment un lieu étonnant et sublime à découvrir. Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du road trip.

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L’engagement de la jeunesse

Nombreux sont les enfants et les jeunes qui ont le désir de s’investir plus directement pour améliorer leur environnement, leur quartier, la vie de leurs proches ou de leurs concitoyens et de découvrir d’autres investissements que ceux développés à l’école. A1’adolescence, les enfants peuvent faire des choses et ne vont plus dans les structures, notamment par ce qu’ils aspirent à des activités plus autonomes. De plus, permettre à des jeunes de s’impliquer activement dans le débat public, dans la conception et la réalisation d’innovations sociales, c’est favoriser le développement de citoyens actifs, éclairés, c’est solidifier le socle de la démocratie. C’est également mieux piloter, enrichir, stimuler la définition et la mise en place de politiques aptes à répondre aux enjeux contemporains : la co-construction avec des jeunes peut favoriser la conception de solutions en « décalage », innovantes et pertinentes. Les pratiques scientifiques, techniques, artistiques, culturelles ou sportives, lorsqu’elles sont l’objet d’un investissement personnel sont toutes des pratiques d’engagements potentiels des enfants et adolescents, puisque s’y engage alors leur désir et une persévérance singulière, à condition de pouvoir déployer l’insertion d’un projet autonome dans un certain collectif (par exemple développer un groupe de musique, une appli etc.). Mais elles n’épuisent pas le champ de l’agir. Premier axe. L’aspiration environnementale et solidaire des jeunes croît. Mais, en ce domaine, peu est proposé aux mineurs. Plus globalement les pratiques qui font souvent une large place à une posture d’engagement et de développement d’un projet en propre gagneraient à s’appuyer sur des lieux fédérateurs. De nombreux espaces jeunes sont susceptibles de répondre à ce besoin (maisons de quartiers, centres sociaux, Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), bibliothèques qui abritent de plus en plus des espaces de travail partagés, etc.). Mais les lieux d’animation culturelle et socio-culturelle ne sont pas toujours adaptés à l’aspiration des adolescents : « être avec leurs pairs, participer à des actions collectives, être encadrés de façon souple par un professionnel compétent pour être protégés et conseillés » figurent parmi leurs attentes en matière de loisirs.

Quand on va dans un 5 étoiles

Savez-vous ce qui est mentionné dans la catégorie des hôtels cinq étoiles à Istanbul? L’information pour les touristes sur les avantages des hôtels cinq étoiles d’Istanbul, leur service, leur qualité et leurs réalisations. Des hôtels cinq étoiles pour un séjour luxueuxUn ensemble d’étoiles de cinq étoiles est le nombre maximum d’étoiles pour classer un hôtel. Les cheikhs capricieux d’Arabie Saoudite peuvent mettre un plus grand nombre d’étoiles sur le devant de leurs hôtels, autant qu’ils le souhaitent. Ils peuvent également mettre 6 ou 7 étoiles, mais cela ne correspond pas à la classification officielle des hôtels. Officiellement, un ensemble de cinq étoiles est une limite. En fait, c’est un luxe. Les hôtels cinq étoiles en Turquie sont considérés comme bien meilleurs que les hôtels européens. Vous ne trouverez pas de service cinq étoiles dans de nombreux hôtels cinq étoiles européens. Le service client en Turquie est juste parfait. Voici quelques avantages que vous pourriez avoir si vous séjournez dans des hôtels cinq étoiles à Istanbul et dans n’importe quel hôtel 5 étoiles dans toute la Turquie … c’est un endroit idéalement situé de l’hôtel, au centre-ville ou juste à côté de la mer. .. diverses caractéristiques de l’hôtel comme un parking sécurisé, une salle de sport gratuite, un court de tennis et une piscine, un spectacle, une discothèque …. super chambres d’hôtel: salle de bains, sèche-cheveux, air conditionné, TV couleur avec télécommande, réfrigérateur, mini- bar, coffre-fort, un téléphone pour faire des appels interurbains …. beaucoup d’endroits pour faire le tour de l’hôtel: plusieurs bars et restaurants (cuisine européenne et turque), discothèques, magasins, salon de coiffure, salons de beauté, blanchisserie , gymnases et centres d’affaires, piscines … excellentes conditions pour les gens d’affaires: suites exécutives avec connexion téléphonique multi-canal, ordinateur, fax, salle de réunion …. salle de bain parfaitement équipée: beaucoup de produits pour la peau, peignoirs de bain, dormeurs …. toute la journée service: suites, plusieurs ascenseurs, service de blanchisserie, service de nettoyage, livraison de b petit déjeuner et dîner tardif dans la chambre, bureau de change, taxi, vente de journaux, vente de souvenirs et etc …. un hôtel devrait répondre aux exigences d’hygiène et de sécurité, fournir toute la journée service, aide d’urgence, stockage sûr des objets de valeur et Les hôtels à étoiles ont beaucoup à offrir. Nous devons juste nous assurer que nous choisissons le bon hôtel. Comment faire le bon choix? Dans tous les pays du monde, un hôtel est classé en fonction des services offerts, de son emplacement (distance à la mer, des autoroutes, du centre-ville), de son design et de sa taille, de la qualité de son service. . Ce n’est même pas un ensemble complet de critères. Lorsque vous choisissez un hôtel, c’est ce qui est important. Vous êtes vraiment préoccupé par les conditions pendant votre séjour, et non par le nombre d’étoiles ou d’hôtels, pourquoi vous devez faire une liste de vos besoins, et votre agence de voyages fera le reste , ils vont trouver un hôtel qui vous satisfera un bon voyage! A lire sur le site spécialisé sur les plus beaux hotels du monde.

Une évolution des usages vers un accès à internet de plus en plus mobile

En 10 ans, internet a intégré le quotidien de la plupart des Français. Il convient de souligner qu’en 2005, seulement 52 % des Français déclaraient accéder à internet. Aujourd’hui, plus des trois quarts se connectent tous les jours. Pour ce faire, les équipements sont multiples : l’ordinateur, la tablette et le smartphone constituent le trio de tête. Ce dernier est plébiscité par les internautes ; en effet, 48 % d’entre eux placent le smartphone en tête en 2017, devant l’ordinateur, préféré par 43 % des internautes. La place prédominante des smartphones dans l’accès à internet n’était cependant pas une évidence au début des années 2000. À l’époque, l’ordinateur était le seul point d’accès à internet. Et chaque équipement avait alors son propre usage. Les téléphones, d’abord fixes, puis mobiles à partir de la fin des années 1990, ne servaient qu’à communiquer par la voix ou par des messages SMS. C’est la commercialisation du premier iPhone en 2007, puis de l’iPad au début des années 2010, qui a bouleversé les usages et doté les équipements mobiles d’une connexion à internet. Aujourd’hui, 73 % des Français possèdent un smartphone, contre 17 % en 2011. L’usage privilégié en est la navigation sur internet pour 64 % des Français, contre seulement 6 % en 2007. Les tablettes, quant à elles, continuent de progresser au sein des foyers et sont aujourd’hui utilisées par 44 % des individus en France, contre à peine 4 % en 2011. L’accès à internet s’est déplacé du fixe vers le mobile, au point qu’aujourd’hui, la part des Français ne possédant qu’un accès mobile augmente – 5 % en 2017 contre 3 % en 2016 – quand la part d’utilisateurs ne disposant que d’un accès fixe diminue – 19 % en 2017 contre 28 % en 2016.

Les tentations du voyage moderne

Curieusement, je n’avais encore jamais visité Saint Louis. Je ne sais pas pourquoi, l’occasion ne s’était encore jamais présentée. Une erreur que j’ai pu enfin réparer la semaine dernière, à l’occasion d’un voyage de groupe. Bien sûr, j’imagine que ce périple ne vous paraît pas particulièrement exceptionnel. Il est vrai qu’à notre époque, c’est un voyage qu’il est facile de faire. Mais c’est en fait parce que l’époque dans laquelle nous vivons est réellement exceptionnelle. A tel point que j’ai eu envie d’en parler ici. C’est fou, comme le monde a changé en si peu detemps. Pour rappel, il y a encore deux générations, nombre de gens vivaient toute leur vie dans leur bourgade et n’en bougeaient pas. Un modeste voyage à Paris était déjà quelque chose ! A notre époque, pourtant qui ne va pas à Paris ? Paris, c’est la porte à côté. Nous voyageons aux quatre coins du monde si naturellement que nous n’y prêtons même plus attention ! Et ce n’est là que le sommet de l’iceberg, en vérité. Avec le web, une révolution encore plus grande est à l’oeuvre. C’est un nouvel homo sapiens qui est en train de naître sous son influence. Les penseurs des Lumières se seraient littéralement extasiés devant cette invention. Oui, nous vivons une époque fabuleuse et nous ne le réalisons même pas. Le progrès technique est à l’origine d’améliorations sans précédent. Bien sûr, notre monde n’est pas pour autant parfait. Nous avons même quelques sacrés retours en arrière, ces derniers temps (comme l’élection de Trump, qui marque le retour en force du populisme). Mais plutôt que de voir le verre à moitié vide, il faudrait sans doute garder en tête la chance que nous avons de vivre de nos jours, à une époque où l’on peut réaliser tant de choses et vivre jusqu’à cent cinq ans comme Robert Marchand. Nombre de maux trouveraient une solution si l’être humain savait apprécier cette chance énorme qui est la sienne… Tenez, s’il vous prend l’envie de voyager, je vous mets ici l’agence où j’ai dégoté ce voyage à Saint Louis. Elle présente de nombreuses destinations assez aguichantes, je dois dire, et il n’est pas impossible que je reparte sous peu ! ^^ Plus d’information sur ce voyage aux USA en surfant sur le site de l’organisateur.

Ils projettent des attentats

Un homme de 21 ans et une femme de 19 ans, sans lien apparent et projetant chacun de commettre un attentat, ont été arrêtés la semaine passée et placés en détention provisoire en France, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Tous deux ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle, a ajouté cette source. L’homme envisageait de s’attaquer à des militaires et la femme prévoyait de passer à l’acte en province, selon une source proche du dossier. Ils étaient « déterminés » et « avaient réalisé des repérages » mais leur projet n’était pas pour autant abouti, selon le quotidien Le Figaro. Ils étaient tous les deux en contact avec des membres de l’organisation Etat islamique (EI) dans la zone irako-syrienne, via les réseaux sociaux. L’homme a été arrêté près de Lyon (centre-est) et la femme en région parisienne. La France vit sous une menace terroriste constante, depuis la vague d’attentats jihadistes sans précédent qui a fait 241 morts depuis 2015.

Conduire sans limitation de vitesse

Même si c’était il y a longtemps, je me souviens qu’à mes débuts de conducteur, lorsque je venais d’avoir le permis, j’éprouvais un plaisir immense à prendre la route à tout bout de champ. Pas même pour aller quelque part : peu importait la destination, il s’agissait avant tout de conduire pour conduire. Malheureusement, ce plaisir a été entaché avec les années. C’est que, voyez-vous, la conduite sur route peut-être incroyablement frustrante. En fait, elle l’est même presque toujours. Même sur les routes désertes, on n’y coupe pas : à chaque virage, on se retrouve freiné par un conducteur du dimanche ou un tracteur, sans possibilité de le doubler pendant des kilomètres. Ces petits désagréments permanents ont sérieusement entaillé mon plaisir à tailler la route. Mais il y a peu, je l’ai retrouvé, en des circonstances très particulières. Je me suis en effet offert une expérience insolite : un stage de pilotage sur circuit à Clermont, au volant d’une Aston Martin. Rien que ça ! Dire que j’en ai pris plein les yeux serait un doux euphémisme : j’ai été sidéré tout du long, plutôt ! Les accélérations de ce petit bijou étaient telles que je me retrouvais scotché au siège à chaque fois ! J’avais un peu le sentiment d’être sur un animal enragé. Rien à voir avec mon Opel Corsa ! Les virages, aussi, étaient un pur moment de bonheur. Le circuit n’avait qu’une seule ligne droite et comptait essentiellement des virages bien tordus. Mais c’est ce qui faisait en définitive le charme du circuit : il fallait sans cesse freiner à l’entrée du virage pour accélérer dès la sortie et s’envoler, tel un diable qui sort de sa boîte. Un vrai rêve, qui requiert certes pas mal de concentration (je peux vous assurer qu’en quittant ce bolide, j’avais l’impression de sortir d’un lave-linge), mais qui offre d’incroyables sensations. Si vous êtes comme moi du genre à aimer conduire sur les petites routes de campagne, je vous invite vraiment à essayer. Si vous voulez en savoir plus, je vous mets en lien le site où j’ai déniché mon stage de pilotage GT. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de conduire la voiture de James Bond ! Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur du stage de pilotage en Aston Martin.

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Plan de gestion de l’utilisation des terres et réglementations de l’occupation des sols

La côte de la mer Rouge égyptienne a connu une croissance touristique sans précédent au début des années 80 en raison de son abondante vie marine comprenant des récifs coralliens. En 2001, l’Autorité de développement du tourisme (TDA) a lancé un plan de gestion des terres et un processus de réglementation de l’occupation des sols de la zone sud de la mer Rouge afin de gérer l’expansion à venir du tourisme dans une zone connue pour sa forte densité en récifs frangeants et en zones protégées. Le plan de gestion de l’utilisation des terres a été développé en reconnaissant que les ressources et les sites de la région ont des capacités d’adaptation aux activités touristiques différentes. L’identification de ressources clés dans la planification de la zone, et une analyse de la sensibilité de ces ressources a été menée afin de définir le niveau et le type d’utilisation touristique appropriés. L’évaluation de la sensibilité des ressources et le schéma d’occupation des sols ont été développés en tenant compte des étapes suivantes: 1. La collecte de données sur les conditions de chaque ressource et la subdivision de la zone de planification selon les sous-zones naturelles / les habitats, 2. La classification en sous-zones / habitats et la sensibilité à la pression touristique (faible, moyenne, élevée), 3. Le développement de schémas d’occupation des sols pour les sous-zones, en fonction de leur sensibilité environnementale, 4. Le développement de réglementations de conservation, la gestion et le développement pour les zones de gestion de l’occupation des terres. Cinq zones de gestion, correspondant aux différents grades de sensibilité ont été proposées pour la planification de la région. Le plan de gestion de l’utilisation des terres a également introduit des réglementations générales associées à chaque zone de gestion (stipulation du type et de la densité des logements dans chaque zone). La réglementation de l’occupation des sols a conduit à la modification, et dans certains cas à l’annulation de plans de développement dans certaines zones. Les réglementations, basées sur des critères combinant sensibilité écologique et viabilité économique, ont été approuvées par la TDA, l’Agence égyptienne des affaires environnementales et le Gouvernorat de la mer Rouge. Le plan de gestion des terres et le projet d’occupation des sols sont des composants de l’Initiative de tourisme durable de la mer Rouge, toujours active en 2009, laquelle intègre également le suivi environnemental, l’évaluation de l’impact et la diffusion des informations sur les meilleures pratiques ainsi que des formations et de la sensibilisation.

En avion de chasse

Parce qu’il m’aurait été bien utile, ce docteur, ce jour-là ! Quand j’ai projeté d’accomplir un vol en avion de chasse (en tant que passager, évidemment), je croyais savoir de quoi il retournait. Je croyais être formé puisque j’avais déjà fait un baptême dans un avion biplace l’année dernière. Sot que j’étais, ô grand naïf. Comme je l’ai observé une fois sur place, un vol à bord d’un avion de chasse est bien différent d’un vol à bord d’un avion ordinaire. En fait, on pourrait même dire que ça n’a rien à voir. Le raffut des moteurs, pour commencer : il est est assourdissant. L’odeur n’est pas non plus celle, aseptisée, qu’on trouve dans les avions de ligne : non, là, c’est l’odeur du kéro qui domine. Le vêtement n’est pas le costume-cravate de tous les jours, mais celui, plus exotique, de la combinaison de vol. Et la simple ceinture de vol est remplacée par un harnais à quatre points pour vous maintenir fermement arrimé à votre siège. La sensation qu’on éprouve une fois en vol est également très différente. Vous avez déjà vu un vol sur un avion de ligne où vous vous retrouvez la tête en bas, vous ? Et pourtant, c’est dans cette position que je me suis retrouvé à de nombreuses reprises lors de ce vol si particulier. Le pilote, Jean-Mich’, a en effet commencé par un vol plutôt tranquille, mais s’est ensuite lancé dans une session d’acrobaties aériennes où j’ai vu toute ma vie (et mon déjeuner) passer devant mes yeux ! Vol dos, virages, boucles… j’ai eu droit à la totale ! Difficile de décrire ce qu’on éprouve dans un tel moment, quand on passe de +5g à -1g en deux secondes. Je crois que l’organisme n’est pas fait pour supporter des traumatismes comme celui-là. Pour vous donner une idée de la violence de l’expérience : il me fallait contracter les muscles en permanence rien que pour éviter de m’évanouir ! La voltige était telle que je n’ai pas même eu le temps de saisir le sac à vomi accroché à mon harnais : j’ai littéralement refait la décoration intérieure du cockpit ! Et pourtant, si on me le proposait, je le referais sans l’ombre d’une hésitation (mais pas Jean-Mich’, j’en mettrais ma main à couper) ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de baptême de l’air en avion de chasse L39.

Des contrôles sur place trop rares

La CNAVTS a amorcé la mise en œuvre de contrôles d’existence sur place sur des échantillons de ressortissants du régime général dans le cadre de deux missions en Algérie conduites en 2012, puis en 2016, en coopération avec le ministère des affaires étrangères. En 2012, cette démarche expérimentale a porté sur la vérification, par les trois consulats français en Algérie, de l’identité et de l’existence d’une centaine d’assurés sur lesquels portaient des suspicions de fraude. Elle a entraîné la suspension du paiement de près de 30 prestations, les assurés concernés ne s’étant pas déplacés au consulat alors qu’ils y étaient convoqués. En 2016, sur un échantillon élargi à 200 assurés, la mission a produit des résultats voisins avec la suspension du versement de 45 prestations, ce qui a permis d’éviter un préjudice de près 2 M€ pour la sécurité sociale. Les dossiers contrôlés en 2012 et 2016 ayant fait l’objet d’un ciblage en fonction de risques identifiés en amont, les résultats obtenus ne sauraient être extrapolés à l’ensemble des bénéficiaires de prestations. Ils attestent cependant l’ampleur des redressements auxquels des contrôles sur place ciblés peuvent conduire. Cette démarche de coopération entre le ministère des affaires étrangères, la direction de la sécurité sociale et la CNAVTS devrait ainsi être impérativement renouvelée, élargie à un plus grand nombre de dossiers et étendue à l’ensemble des pays, en nombre limité, qui concentrent les principaux enjeux financiers. À la suite de l’enquête de la Cour, le recrutement de quatre agents (en équivalent temps plein) envisagé par la direction de la sécurité sociale et par le ministère des affaires étrangères constitue en ce sens un premier progrès s’il se concrétise. Au moment des constats de la Cour (mai 2017), la CNAVTS n’avait pas communiqué à l’AGIRC-ARRCO l’identité des plus de 70 assurés et ayants droit pour lesquels elle a effectué des suspensions de versement des prestations de base afin que les institutions de retraite complémentaire interrompent leurs propres règlements. Sur ces assurés et ayants droit, 16, soit 22 %, continuaient à percevoir des retraites complémentaires. La dimension internationale des paiements de retraites est insuffisamment prise en compte par les organismes qui en assurent la gestion, comme le montrent le manque de fiabilité des données et l’hétérogénéité des dispositifs destinés à limiter les risques et à lutter contre les fraudes, au-delà du trait commun lié à l’envoi en ordre dispersé de demandes de certificats d’existence. Des objectifs plus ambitieux de maîtrise des risques liés au versement de prestations de retraite à des résidents à l’étranger apparaissent ainsi nécessaires.