La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a jugé jeudi «logique» l’automne 2018 comme possible date pour organiser un nouveau référendum d’indépendance, dans un documentaire sur la BBC. Interrogée sur la possibilité d’un second référendum d’autodétermination, Mme Sturgeon a assuré «ne rien exclure» face au Brexit, dont les Écossais ne veulent pas. Questionnée spécifiquement sur la possibilité qu’il se tienne à l’automne 2018, elle a répondu: «je pense que quand le genre d’accord obtenu par le Royaume-Uni sur la sortie du pays de l’Union européenne deviendra clair, ce serait une date logique (…) si c’est le chemin que nous choisissons de prendre». Depuis le référendum du 23 juin qui a vu les Britanniques voter à 52 % en faveur d’une sortie de l’UE, Mme Sturgeon a répété à plusieurs reprises qu’un référendum d’indépendance était «légitime» et «très probable» parce que les Écossais s’étaient prononcés à 62 % pour un maintien dans l’UE. Début mars, la première ministre britannique Theresa May avait dénoncé l’«obsession» pour l’indépendance de l’Écosse du parti nationaliste écossais SNP de Mme Sturgeon. Le référendum d’autodétermination organisé en septembre 2014 avait vu les Écossais voter à 55 % en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni. Selon un sondage de l’institut Ipsos Mori publié jeudi, et effectué entre le 24 février et le 6 mars, l’indépendance connait un gain de popularité avec 49 % des sondés qui y seraient favorables contre 51 % défavorables, les indécis ne représentant que 0,6 %. 52 % des 1029 personnes interrogées estiment par ailleurs que Mme Sturgeon «fait un bon travail» pour défendre les intérêts des Écossais face au Brexit, contre 24 % qui estiment que Mme May défend bien leurs intérêts. La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a jugé jeudi «logique» l’automne 2018 comme possible date pour organiser un nouveau référendum d’indépendance, dans un documentaire sur la BBC. Interrogée sur la possibilité d’un second référendum d’autodétermination, Mme Sturgeon a assuré «ne rien exclure» face au Brexit, dont les Écossais ne veulent pas. Questionnée spécifiquement sur la possibilité qu’il se tienne à l’automne 2018, elle a répondu: «je pense que quand le genre d’accord obtenu par le Royaume-Uni sur la sortie du pays de l’Union européenne deviendra clair, ce serait une date logique (…) si c’est le chemin que nous choisissons de prendre». Depuis le référendum du 23 juin qui a vu les Britanniques voter à 52 % en faveur d’une sortie de l’UE, Mme Sturgeon a répété à plusieurs reprises qu’un référendum d’indépendance était «légitime» et «très probable» parce que les Écossais s’étaient prononcés à 62 % pour un maintien dans l’UE. Début mars, la première ministre britannique Theresa May avait dénoncé l’«obsession» pour l’indépendance de l’Écosse du parti nationaliste écossais SNP de Mme Sturgeon. Le référendum d’autodétermination organisé en septembre 2014 avait vu les Écossais voter à 55 % en faveur du maintien au sein du Royaume-Uni. Selon un sondage de l’institut Ipsos Mori publié jeudi, et effectué entre le 24 février et le 6 mars, l’indépendance connait un gain de popularité avec 49 % des sondés qui y seraient favorables contre 51 % défavorables, les indécis ne représentant que 0,6 %. 52 % des 1029 personnes interrogées estiment par ailleurs que Mme Sturgeon «fait un bon travail» pour défendre les intérêts des Écossais face au Brexit, contre 24 % qui estiment que Mme May défend bien leurs intérêts.